Se laisser le temps de respirer, de tourner autour des autres tableaux en cours, et pour cela en commencer un nouveau... Et pourquoi une toile ne me prendrait-elle pas un an, ou même deux, à
peindre ?
La toile silencieuse, le silence condition de la parole, comme disait J.B. Pontalis. La toile comme un analyste.
#2
Raphaële(dimanche, 17 mars 2013 16:59)
je ne suis pas trop d'accord, Lucien, avec cette interprétation : je ne parle pas à ma toile. La peinture n'est pas pour moi le lieu de la parole -c'est d'ailleurs en cela même qu'elle m'intéresse-,
alors que la psychanalyse doit au moins s'appuyer sur la parole du patient. La peinture est dans l’indicible, dans le faire.
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Lucien (dimanche, 17 mars 2013 08:55)
La toile silencieuse, le silence condition de la parole, comme disait J.B. Pontalis. La toile comme un analyste.
Raphaële (dimanche, 17 mars 2013 16:59)
je ne suis pas trop d'accord, Lucien, avec cette interprétation : je ne parle pas à ma toile. La peinture n'est pas pour moi le lieu de la parole -c'est d'ailleurs en cela même qu'elle m'intéresse-, alors que la psychanalyse doit au moins s'appuyer sur la parole du patient. La peinture est dans l’indicible, dans le faire.