Après l’exposition France 1500. Je reste en admiration devant les enluminures, la fraicheur de leurs couleurs, la finesse des traits, le bleu –sans doute à base de lapis-lazuli…Me donne le désir de poursuivre mon travail à la gouache, en allant peut-être plus loin dans le détail. Bizarrement –ou peut-être bien naturellement- j’établis tout de suite un parallèle entre ces représentations religieuses et ma série des lotus sacrés. Envie de faire une sorte de livre d’heures à ce sujet.
Je ne connais pas bien ces peintres enlumineurs, sans doute des moines, sauf, évidemment, les frères de Limbourg: j’ai retenu les noms de Jean Bourdichon, Jean Hey, appelé aussi le maître de Moulins (visiblement son identification pose problème).
Période charnière que cette date, 1500, avec l’apparition de l’imprimerie : et pour moi, c’est évident, il y a perte, les livres semblent plus pauvres dès qu’ils ne sont plus manuscrits…
C’est comme cela que j’aime les expositions : quand elles produisent chez moi ce désir de créer plus loin …
un de mes lotus sacrés, pigment et gouache sur papier, 56 x 42 cm.
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